Projet de loi de John Kerry (déc 2009), sénateur américain

« La santé des hommes et l’environnement devraient être beaucoup mieux protégés des substances chimiques à effets cocktails et perturbateurs endocriniens »
Déclaration des Ministres de l’environnement des pays nordiques (Conseil de Reykjavik le 2 novembre 2010)

Plaquette des cocktails chimiques : à mettre entre toutes les mains !

Le BPA fait parler de lui… (veille scientifique du RES)

Editorial de André Cicolella – 4 novembre 2010

Dernier bulletin de veille du RES sur le BPA adressé aux autorités sanitaires et à la classe politique : la veille de juin à septembre 2010 montre notamment que les femmes les plus imprégnées en BPA sont les caissières et celles consommant des boîtes de conserve 1 fois par jour.
Synthèse de la veille du RES sur le BPA depuis mai 2009 : le RES a commencé la veille scientifique sur le BPA en mai 2009, en voici le bilan global : 94% des études publiées montrent des effets du Bisphénol A chez l’animal et l’homme. Mais l’EFSA continue de ne rien voir.

L’agence européenne en charge de la sécurité sanitaire de l’alimentation (EFSA) vient de réaffirmer fin septembre qu’il n’y a aucun élément nouveau concernant la toxicité du BPA. Elle maintient en conséquence la DJA (Dose Journalière Admissible) à 50 µg/kg/j. Décision surprenante, car les données scientifiques continuent de s’accumuler comme le montre le bilan de la veille scientifique effectuée par le RES depuis Avril 2009 : sur 88 études publiées dont 31 chez l’homme, 84 démontrent un impact. Chez l’animal, les effets sont constatés le plus souvent au niveau d’exposition correspondant à celui de la population humaine, soit très en dessous de la DJA de l’EFSA. On observe par exemple une transformation précancéreuse des cellules mammaires chez la souris à une dose 2000 fois plus faible que la DJA préconisée par l’EFSA. Une nouvelle étude publiée en juillet vient de confirmer que l’exposition pendant la gestation augmente la survenue des tumeurs mammaires à l’âge adulte. L’affaire du distilbène a montré que ce type d’effet observé chez l’animal est tout à fait extrapolable à l’homme, puisque l’on constate aujourd’hui un excès de cancer du sein chez les filles dont la mère a utilisé cette hormone de synthèse pendant sa grossesse.

Le plastique des bouteilles d’eau mis en cause… plus d’un an pour avoir une réponse par le Ministère de la Santé…

Question publiée au JO le : 28/04/2009 page : 4003   Réponse publiée au JO le : 24/08/2010 page : 9368

M. Pierre Morel-A-L’Huissier attire l’attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur l’étude conduite par deux toxicologues allemands dévoilant la présence de perturbateurs endocriniens libérés dans l’eau minérale par le plastique des bouteilles. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer son avis sur ce problème.

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ou consulter le site du Sénat

Manger 5 fruits et légumes par jour… oui mais pas à n’importe quel prix !

Dans le magazine « la cuisine collective » n° 229 de mars 2010, un article titre « assainissement des fruits et légumes » par C. Delagoutte, docteur vétérinaire.
« les mycotoxines et le risque pour le consommateur. Nous pouvons nous contaminer, directement en consommant un végétal hébergeant la toxine, mais aussi, indirectement, en consommant des produits transformés ou d’origine animale, car les… »

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Ces arômes qu’ils osent utiliser !

MAUDITS ARÔMES
Le Canard enchaîné du 10 mars 2010

Nos poêles sont-elles dangereuses ?

Le Nouvel Observateur n° 2228 du 4 au 10 mars 2010 titre « les poêles du soupçon ». La pression des ONG et des associations de consommateurs bouscule le leader de l’électroménager et le pousse à innover…

LE TEFLON EN CAUSE

Dans le VSD n° 1699 du 17 au 23 mars 2010, vous pouvez trouver un article sur « les français et la bonne bouffe ». La démarche de M. Chevallier, médecin pour un magazine de santé, y est présentée. Il est dit « … c’est ma responsabilité d’alarmer ; pas question de revivre l’affaire du sang contaminé. » Le journaliste d’ajouter « avec son réseau, il est monté au créneau contre le bisphénol A, présent dans certains plastiques. Passant dans les aliments, il pourrait être à l’origine de troubles de la fertilité, de diabètes… Son nouveau combat : les dérivés perfluorés dans les poêles antiadhésives. » Un peu plus loin, il est mis « manque d’études et de précautions pour certaines populations à risque… » et «  » » »Pourquoi Bruno Le Maire, ministre de l’agriculture, ne diligente-t-il pas des études plus approfondies sur les pesticides ? »