Maladie Fibromyalgie

FIBRO’lettre… de janvier 2012

Libre arbitre…

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2012 sonne à nos portes comme le glas d’une nouvelle année mise encore sous le signe de la souffrance…
2012 peut également sonner les prémices d’une révolution intérieure qui se met en marche… comme pour dire non aux mastodontes de tout acabit qui nous oppressent, ne nous traitant pas mieux qu’un objet. Là, je veux parler du praticien qui ne loue que l’allopathie, et se refuse à accepter d’autres voies que celles qu’il connait ; je veux aussi parler des groupes pharmaceutiques, des entreprises qui ne réfléchissent qu’en profits générés, dividendes versés, résultat net ; je veux finalement clouer au pilori le système qui ne reconnait que ce qu’il veut bien reconnaitre au dépit de ce que les femmes et hommes peuvent vivre au quotidien dans leur chair.

Pour arriver à faire évoluer notre quotidien, il apparait plus que jamais opportun de faire appel à notre libre-arbitre qui ne peut, quels que soient l’époque, le lieu, nous être retiré. Et nous, femmes de l’Occident avons cette grande chance d’être enfin reconnues pour nous-mêmes… Libre de nos choix, de notre voie, de notre vie.

Cette lettre se veut vous donner une impulsion, non vindicative, mais bien combative afin d’avancer sur le chemin qu’est le vôtre. Je me propose donc de vous livrer la voie suivie par quelques femmes sans oublier ce que des hommes, qui se croyaient maitres de tout, leur ont fait subir. En espérant de tout cœur que ces quelques pistes ainsi essaimées verront naître en vous une flammèche qui se transformera en un grand feu.

Libre arbitre : oui quoi ?

Ce terme que nous employons souvent pour dire « je suis libre de penser, de dire ce que je veux » a suscité des questions et entrainé des critiques d’un point de vue théologique (admettre que l’homme a un libre arbitre ne revient-il pas à minimiser ou nier la supériorité divine ?), philosophique (le libre arbitre ne revient-il pas à nier les motifs de mes choix ?) et psychanalytique (le libre arbitre n’est possible que si je suis en mesure de dominer mon inconscient), au-delà de la critique sociologique qui part du principe qu’à la base, nous sommes restreints dans notre possibilité d’agir (du fait de la règlementation, de l’éducation… qui nous prédisposent à ne pas agir). Ce qui paraissait simple l’est un peu moins au moment même où ces axes s’entrecroisent, se télescopent comme pour savoir qui, de l’un ou de l’autre, a raison.

En langue anglaise, cela donne « free will », marquant ainsi plus la notion de liberté par l’emploi de « free ». Le dictionnaire nous dit « faculté de la volonté à opérer un choix en toute liberté ».

Si on pose la question de l’origine de l’expression, on se souviendra de notre éducation religieuse où le libre arbitre apparait comme laissant le croyant libre de ses choix. Saint Augustin fut l’un des premiers à s’interroger sur le sens de l’expression, comme pour savoir qui de Dieu ou de l’homme, était réellement responsable face à un acte insensé, prohibé, … « Ceci apparaît avec clarté dans le traité De libero arbitrio de Saint Augustin, fondé sur le dialogue d’Evodius et d’Augustin. Evodius pose le problème en des termes abrupts : « Dieu n’est-il pas l’auteur du mal ? ». Si le péché est l’œuvre des âmes et que celles-ci sont créées par Dieu, comment Dieu n’en serait-il pas, in fine, l’auteur ? Augustin répond sans équivoque que « Dieu a conféré à sa créature, avec le libre arbitre, la capacité de mal agir, et par-là même, la responsabilité du péché ». » (source wikipédia)

Loin des débats interminables, on peut juste se rappeler que Siddharta Gautama a tout abandonné pour suivre le chemin souhaité… devenant ainsi Bouddha (= l’Eveillé). Il est de fait à la base d’un courant de pensée, qui accepte toutes les croyances et qui prône la non-violence.

Sur la piste de ces femmes de conviction(s)…

 La femme a joué un rôle prépondérant au cours de l’histoire de l’humanité, que ce soit sur le devant de la scène telle la reine ou dans l’antichambre telle la philosophe, sans pour autant que la plus exposée soit celle qui a le plus œuvré pour qu’un changement intervienne. Je choisis de vous exposer le parcours de certaines femmes qui ont permis que notre situation évolue, en en oubliant d’autres, fort connues d’ailleurs, très présentes à notre mémoire, comme Simone Weil.

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