Maladie Fibromyalgie

FIBRO’lettre du mois… juin 2010

« Fibromyalgie et spiritualité… »                       Fichier PDF

La FIBRO’lettre de juin devait porter sur les avancées médicales… Mais pour deux raisons, j’ai choisi de l’orienter sur la spiritualité et la maladie. Tout d’abord, un livret blanc devrait voir le jour d’ici fin juin (= réponse à la question de M. Decool ; député du Nord – hémicycle le mardi 18/05/10) ;  il me semble donc opportun d’attendre. Dans un second temps, j’ai mis à profit le temps d’attente lors des soins et  des repos en cure pour lire et m’interroger posément sur le chemin à emprunter…

En effet, alors que j’avais emmené différents livres, allant des lettres de mon moulin (livre rangé dans ma bibliothèque mais que je n’ai jamais lu) à des ouvrages sur le bien-être, mon choix s’est porté sur la relecture des deux premiers tomes de la prophétie des Andes de James Redfield. Ce roman initiatique dont j’avais surligné des passages et les dix prophéties permettant de progresser dans sa vie, m’a persuadée d’orienter cette lettre mensuelle.

Mais qu’entend-on par spiritualité ; la spiritualité est-elle une aide dans la maladie ?

Revenons tout d’abord à l’étymologie du nom. Du latin, Spiritualis et spiritus (= esprit), prend ses origines dès l’Antiquité et « couvre tout ce qui n’est pas matériel, corporel et charnel » « c’est un attribut du divin ou habité et animé par lui » écrit Armin Kressman dans son rapport « La spiritualité et les institutions » –  CEDIS 2008. Il parle aussi du rapprochement évident avec le mot souffle (« esprit, respiration, inspiration, expiration, spirituel, spiritualité », pneuma, « esprit » en grec, pneumatikos) et fait donc référence au souffle de la vie, au dernier souffle et nous interpelle sur les limites de la vie, sur la question de la mort et de la vie (…).

Dans le larousse, spirituel induit trois axes : 1. Vie spirituelle : qui est de l’ordre de l’esprit, de l’âme ; 2. Valeurs spirituelles : relatif au domaine de l’intelligence, de l’esprit, de la morale ; 3. Pourvoir spirituel : relatif à la religion, à l’Eglise. D’autres dictionnaires lient obligatoirement spirituel, âme et Dieu ; d’autres reconnaissent qu’être spirituel c’est chercher à élever son âme au-delà des besoins matériels, des ambitions terrestres et lié à la relation à Dieu dans le cas d’une pratique non athée.

Dès mon enfance, je me suis ouverte au sens des choses, des événements sans toujours les comprendre. Des expériences mystiques (au sens réel de rencontres avec Dieu) m’ont amenée en retraite à la communauté St Jean à St Jodard. Là, j’ai pu appréhender l’idée du père Marie-Dominique qui sous-tend la communauté : « la quête de vérité ». Lors des échanges avec un père concernant les divergences que j’ai avec les chrétiens ; celui-ci a été ouvert et a reconnu que personne ne détenait LA vérité. C’était la 1ère fois que je me trouvais face à une personne relevant de la religion chrétienne qui avouait… Ainsi, être spirituel pour moi est bien « la quête de vérité ».

Et tout homme, au-delà des autres, de ce qu’on lui raconte, apprend, doit chercher sa propre vérité.

Quelle vérité retenir alors qu’en étant croyant, je suis malade ? Que dois-je comprendre ? Existe t-il un lien entre la maladie et le chemin de l’âme. J’ai poursuivi ma quête dans ce sens. Lors d’une rencontre au salon du livre de Besançon, j’ai pu échanger avec le Dr Dufour, auteur de « entendre les mots qui disent les maux ». Sa recherche s’est orientée sur les mots qu’on utilise pour qualifier ce que l’on ressent. A sa question « où avez-vous mal », j’ai répondu « partout ». Et là, il m’a livré le lien entre pARTout, qui induit de toute pART et pATRicia. Ces trois lettres induisent « le projet qui ôte, qui jette à terre (= AR) et qui menace de façon détonante » en ajoutant « le symptôme sert à dire quelque chose ; une évolution pour devenir quelqu’un d’autre ». En effet, la fibromyalgie est venue s’installer, faisant suite à la quasi-guérison d’une dépression récurrente et après une période de bonheur simple qui m’interpellait du fait d’avoir toujours dû combattre pour avancer. Depuis des années, je

Cherchais la raison de ma venue sur terre, à cette époque. Mes questionnements se poursuivaient parallèlement par une approche via la psychogénéalogie. Après la lecture de plusieurs ouvrages, j’ai pu recouper des informations clés dans l’arbre généalogique de ma famille, tant par les dates de naissance, décès, que par le choix des prénoms. Que devons-nous y lire ? Devons-nous agir ?

Et comment. Le corps, comme je l’ai déjà écrit, est une formidable machinerie qui échappe encore en partie à nos scientifiques. Ce qui est sûr est que le cerveau peut déclencher une parade afin de garder le corps en vie ; ce qui nous échappe encore est la mesure du processus de déclenchement des maladies et du retour à la guérison.

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3 Commentaire

  1. Hernandez Paquita dit :

    Grand merci pour votre lettre enfin quelqu’un qui aborde la « maladie » par un autre biais.La spiritualité, l’être , m’interpelle beaucoup, et j’ai bien du mal à trouver ma place , ou à décider ou est ma place. Je me rends compte que j’ai lu et survoler bien des ouvrages dont vous parlez, sans jamais arriver à me les approprier. Votre courrier ma redonner envie d’approfondir. Merci beaucoup.

  2. clochettes58 dit :

    chère Patricia,

    impossible revenir sur ton forum, je ne me rappelle plus de mes coordonnées

    contente de te savoir de retour et merci pour la fibro lettre,

    d’autres possibilités pour échanger entre nous, heureusement

    bises clochettes

  3. Patricia dit :

    Effectivement Paquita, je pense que beaucoup n’ose pas aborder certaines thématiques de crainte de se faire regarder de travers ou d’être incomprise… Mais pourtant, nous sommes tous sur terre afin d’accomplir quelque chose et dans le respect des autres et de la nature qui nous entoure. A nous d’agir en bonne conscience.
    Comme vous le dites aussi, il faut savoir relire certains ouvrages pour mieux les appréhender, s’interroger et mettre à exécution les idées… j’ai beaucoup cheminer afin de trouver ma voie mais je n’ai pas encore saisi le sens profond de certaines choses. Je pourrai prochainement avancer grâce à une tierce personne. Et j’espère bien trouver et le chemin et la guérison… j’espère être en accord avec mon âme.
    Il faut avoir confiance, ne pas perdre confiance en nous, en la vie, en un être suprême que nous appelons Dieu ou autrement d’ailleurs. Mais je suis bien placée pour savoir que parfois c’est plus facile à dire qu’à faire… Lorsque les journées sont physiquement et psychiquement difficiles, on a parfois envie de tout lâcher, de tout laisser partir et de couler ! Réagir ainsi est un réflexe humain… Beaucoup de personnes en bonne santé ne supporteraient pas longtemps ce que nous endurons… il faudrait trouver un moyen de leur faire vivre une journée de fibromyalgique sur la même idée qu’on peut revêtir une panoplie de personnes âgées afin de se rendre compte de la réalité du quotidien de celles-ci… Même si ce n’est pas possible, nous aimerions seulement que les autres fassent preuve d’empathie et ne nous cataloguent pas comme malades imaginaires ou s’écoutant trop…
    Ainsi, une seule ligne conductrice : nous épauler pour garder du courage et ainsi avancer, chacun à son rythme.

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