J’ai choisi de mettre ce passage pour montrer qu’un vrai choc psychologique peut effectivement nous emporté dans une situation physique insoutenable. Ce fût mon cas ; Alain, mon ami a dû m’emmener à l’hôpital…
« Lundi 11 juillet – 20h57
Je me suis levée aux alentours de 7h00 puis j’ai redormi jusqu’à 9h00. Cela fait longtemps que je n’ai pas fait ce genre de nuit. Calme et apaisante.
Ce matin, je n’ai pas fait grand chose. Mais quel plaisir une fois de plus d’admirer ce paysage qui s’offre à moi à chaque instant depuis notre salle à vivre. Ce soleil qui met encore plus en valeur le vert des arbres et le jaune des blés…. Les hirondelles virevoltent… Dans tous les sens. C’est merveilleux.
Cet après-midi, après le rendez-vous à la banque, j’ai dû me coucher. J’ai dormi de 17h00 à 18h30. je n’ai pas réussi à lutter. Le sommeil envahissait mon corps… Après le dîner, je me suis installée confortablement dans le lit pour regarder le film tout en lisant…
GRAND BLANC DE CE MOMENT A 0H47
A 20h45, Alain a surgi dans ma chambre pour m’annoncer une mauvaise nouvelle ; il était « blanc comme un linge » comme l’on dit…
Cela m’a effrayée et je lui ai demandé d’arrêter de me faire peur… De dire ce qui arrivait. Il a éteint la télé ; m’a demandé de bien m’asseoir dans le lit alors que je l’étais. Il s’est assis à côté de moi… Et ne savait trop comment faire… Je l’ai pressé de me dire ce qu’il avait ! Il hésitait. Il me faisait de plus en plus peur.
(… pages coupées : lire la suite dans le livre)
2h30
Je suis épuisée. Mon corps a mal mais je ne l’écoute pas. Et je n’arrive pas à trouver le sommeil. Ici, chez moi, je n’ai pas l’impression que papa n’est plus. Je crois que demain en allant chez mes parents, il me fera encore une de ses farces… La disparition soudaine est-elle plus douloureuse à vivre que la mort après une longue maladie ? Oui et non. Les souffrances sont différentes mais finalement l’être aimé n’est plus là.
quelques pages plus loin :
Ton enfermement dans cette boite n’a pas été trop dur ; pourtant, j’appréhendais ma réaction. Et je m’étais assurée qu’Alain serait là pour me soutenir. Et je l’entends pleurer derrière moi. Et je soutiens maman. Et de nous tous, je suis la seule à ne pas pleurer. Cette semaine, nous avons eu une relation tellement privilégiée… avant que ton corps ne parte… un échange hors de tout. Que ma peine est adoucie. Et je sais où tu es déjà… »
Et quelques semaines plus tard, mon ami m’a emmenée aux urgences de Vesoul aux alentours de 20h30 car la douleur devenait insoutenable ; mon coeur se trouvait comme pris dans un étau. J’ai tenté avec le froid du carrelage du sol d’atténuer ces douleurs, sans succès. Une fois aux urgences, j’ai dû attendre plus d’une heure avant que l’on ne s’occupe de moi alors que personne ne patientait. Après une intra-veineuse d’anti-douleur, et quelques heures d’attente, le médecin urgentiste me poussait dehors en me disant que la prochaine fois, je devrais attendre plusieurs heures avant de venir. Je pense qu’il n’a pas apprécié mon humour lorsqu’il m’a dit « vous n’avez rien ; c’est seulement une aggravation de votre maladie »… Je lui ai répondu avec un sourire coincé « Oh, si ce n’est que ça, vous pouvez me donner quelques fioles de cet anti-douleur afin que je me débrouille à la maison ! ». Mais comment accepter ce qu’il venait de me dire autrement que par une riposte humoristique ?
Bonjour
Je viens de lire cette page.
Je suis fibromyalgique et bipolaire ; j’aimerais recevoir ton bouquin
Peux-tu me dire combien je dois t’envoyer ? et à quelle adresse ?
Aujourd’hui c’est pas top même pour taper sur l’ordi alors je suis peu prolifique.
Merci d’avance,
Mary
Bonjour Marylène,
Pour acheter le livre, tu peux le faire via internet (avec paiement paypal) ou par chèque envoyé avec le bon de commande à mon adresse ou par virement bancaire (me demander mon RIB dans ce cas).
Garde espoir d’aller mieux. Ta bipolarité a peut-être quelque chose à voir avec la fibromyalgie et des métaux lourds dans ton corps. Ceux-ci se logent dans le cerveau et plus précisément dans le système nerveux central.
Je t’envoie un message un peu plus long hors site.
bonjour patricia,moi aussi j’aimerais acheter ton livre mais je ne sais pas comment faire par payball,dis-moi si c’est possible que je puisse le recevoir par la poste j’en serais contente,car moi aussi je vis avec bcp de douleurs et apres je suis obligée de me coucher.merci d’avance pour tes encouragements,j’attends de tes nouvelles à bientot.
Bonsoir je voudrais si votre livre est tjrs en vente ,je souffre comme vous et je voudrais savoir comment faire pour sortir de cela .quel medecin faut -il allez voir .
Bonjour Patricia,
Vous me demandez si mon livre est en vente. Oui au prix de 12€ dorénavant (port inclus de 4.60€). Vous pouvez imprimer sur le site le bon de commande et me l’envoyer avec un chèque ; vous recevrez le livre sous 48h. Actuellement je travaille à la suite « TOUT ce que j’ai fait pour m’en sortir et guérir »…
Je vais tenter de répondre à la question « quel médecin faut-il aller voir pour m’en sortir » qui est vaste… Très vaste car il est indispensable d’y répondre en se posant plusieurs autres questions :
1/ quel est le diagnostic : de quoi je souffre / quels sont mes symptômes / quels examens ai-je faits – qu’ont-ils mis à jour ?
Le diagnostic est le socle de la prise en charge car il est possible de souffrir de plusieurs pathologies… Françoise Cambayrac en 2013 me disait qu’après deux ans de désintoxication aux métaux lourds, je devrais être guérie ; et qu’il devait y avoir autre chose si ce n’était pas le cas… Elle avait totalement raison : j’ai été diagnostiquée comme ayant aussi la maladie de Lyme en mars 2015 !
2/ Deuxième axe : traiter et soulager… SIMULTANÉMENT Pour ma part, il faut prendre en charge les pathologies trouvées et soulager aussi au quotidien l’état général (de faiblesse, de souffrance physique, psychologique…) CAR c’est difficile d’absorber pendant des mois des produits, de subir des examens (…), sans un minimum de répit, ne serait-ce que dans l’intensité de la douleur dans la partie (ou les parties) affectée(s).
Traiter revient à trouver un bon thérapeute holistique (qu’il soit médecin ou thérapeute par approche(s) alternative(s)) qui peut reprendre le fil de votre histoire (qui vous a amené à être dans l’état actuel) pour en tirer les conclusions et proposer des axes pour aller mieux et au mieux, guérir.
Soulager par le froid, la chaleur selon ce que l’on supporte… La kinésithérapie ou d’autres approches (massages ayurvédiques, cure thermale, la musicothérapie, l’hypnose…).
Il y a le soulagement physique, mais aussi le soulagement psychologique par une prise en charge qui pourra vous faire évoluer dans votre manière d’appréhender votre environnement, les événements (gestion des émotions, de vos besoins). Il y a pour aller encore plus loin la prise en charge spirituelle… Là, c’est de tout autre chose dont il est question et je ne m’y étendrai pas là, pour l’instant.
3/ Être à l’écoute de son corps et des avancées ou des reculs pour affiner ensuite la prise en charge.
Ce n’est pas une mince affaire, surtout lorsque tout le corps n’est que douleurs… Et pourtant, lorsqu’on se met à l’écoute de son corps connaissant, on en apprend énormément.
On peut se mettre à l’écoute de son corps, allongé(e), les yeux fermés et lui demander de nous montrer ce qui déraille… Cela fonctionne aussi très bien par le dessin.
Et rendre compte au thérapeute qui vous suit de ce qui vous arrive ; rien n’est à écarté ; tout peut avoir un sens… Des picotements, une tension, une sensation de chaleur dans tel organe ou tel autre…
Le plus difficile bien évidemment est de trouver ce thérapeute suffisamment ouvert d’esprit pour accepter que vous alliez si mal, sans remettre en question que c’est la vérité. Trop souvent, certains médecins dits « officiels » sont sceptiques quant à l’énoncé de ce que l’on vit et ne vous proposent que des médicaments qui ne sont que des pansements ne traitant absolument pas en profondeur le(s) dysfonctionnement(s).
Là, malheureusement je ne peux pas vous être d’une grande aide… Car dans chaque région française, dans tous les pays, il existe de bons thérapeutes holistiques et d’autres qui ne le sont pas ! Il faut parfois faire confiance à sa bonne étoile comme l’on dit car tout arrive au moment opportun à qui veut bien le demander et être à « l’écoute » des signes qui lui apportent la réponse. Là aussi, c’est un autre sujet, si important, qu’il mérite à lui seul toute une lettre mensuelle…
Ainsi, je vous souhaite de la chance pour que, sur votre route, se présente la « bonne personne », c’est à dire la personne adéquate pour vous aider à avancer sur votre chemin.